Maladies rares, les assurances fonctionnent-elles ?

La couverture de la sécurité sociale est restreinte et certaines formes de maladie ne sont pas prises en charge. Concernant les maladies classées rares, les soins et les traitements coûtent relativement cher. Ces pathologies peuvent atteindre aussi bien les grands que les petits et doivent être prises en charge le plus rapidement possible. Face à de telle situation, il faut savoir comment réagissent les assurances. 

Quelles sont les maladies rares ?

Une maladie est classée parmi les pathologies rares lorsqu’elle n’atteint que très peu de personnes. En termes de pourcentage, elle ne doit concerner que seulement 2 % de la population. Près de 8 000 maladies rares ont été recensées à travers le monde. Particulièrement en Europe, un total de 5 000 a été inventorié. Par ailleurs, d’autres nouvelles formes sont découvertes chaque année. Les pathologies dites orphelines, c’est-à-dire qui ne font pas encore l’objet d’une thérapie spécifique, sont aussi comptées parmi les maladies rares qui se traitent sur une longue durée, allant de plusieurs mois à des années. Au vu de leur chronicité et de leur gravité, elles doivent être prises en main dès leur détection, sinon le risque de handicap, voire de décès, est imminent. Il convient de connaître les véritables positions des assurances puisque les frais médicaux afférents aux maladies rares ne sont pas à la portée de tout le monde. La cherté des traitements peut occasionner un gros trou dans le budget des ménages.

La position des assurances

Les barèmes appliqués par les assurances, concernant les maladies rares, peuvent être les mêmes que ceux des problèmes de santé classiques. Toutefois, chaque compagnie inflige ses propres conditions, ainsi les formules peuvent différencier d’une maison à une autre. La couverture à 100 % est possible pour certaines assurances, mais l’offre est soumise à des conditions, comme :
• lorsque l’adhérent a plusieurs maladies dont les séquelles peuvent provoquer l’invalidité et dont le traitement onéreux va au-delà d’un semestre ;
• lorsque le patient est sous le régime ALD « Hors Liste » et que son cas, évolutif et grave à la fois, requiert des soins particulièrement dispendieux ;
• lorsque la pathologie du sujet fait partie de la liste ALD 30.

La hauteur de l’indemnité versée aux adhérents équivaut à la moitié des moyennes des 3 derniers salaires précédant l’arrêt-maladie. Le versement s’effectue au jour le jour et la durée peut aller jusqu’à 36 mois. La prévoyance complémentaire peut compléter cette indemnité si le montant obtenu n’est pas suffisant.

Qu’en est-il des maladies orphelines ?

Auparavant, les mutuelles d’assurances ne proposaient aucune formule pour couvrir les pathologies orphelines. Mais ces périodes sont révolues car 3 types remboursement peuvent être soumis par les mutuelles. Ce sont la prise en charge :
• du soin implanto-prothétique des agénésies ;
• des traitements et des actes médicaux non remboursés, notamment lorsque la Haute Autorité de Santé est en faveur du dossier ;
• du déplacement vers le centre de référence, pour consultation ou hospitalisation.

D’autres services d’accompagnement peuvent être suggérés par les assureurs. Étant donné que chaque maladie rare peut être considérée tel un cas spécifique, les formules doivent être modulées en fonction des besoins de chaque adhérent. L’idéal serait donc que chaque cas est analysé individuellement pour une formule adaptée.

plus d’informations sur https://www.eovi-mcd.fr/particuliers/sante